La saison de l’Ambroisie débute dans la CHARENTE

La saison de l’Ambroisie débute dans la CHARENTE – Stop Ambroisie vous alerte

Comme chaque année en ce mois de juillet la saison de l’ambroisie redémarre.

Pour rappel : l’ambroisie est une plante invasive dont le pollen provoque de graves allergies pouvant mener jusqu’à l’asthme (50% des cas).

Les pouvoirs publics et les collectives territoriales ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre cette plante, en effet il est encore possible de stopper l’expansion de l’ambroisie tant d’un point de vue géographique que d’un point de vue densification

Notre association, Stop Ambroisie, l’affirme depuis maintenant plus de 24 ans : 

OUI, la lutte contre l’ambroisie est efficace lorsqu’elle est réalisée par TOUS les responsables et reconduite chaque année.

L’exemple de certaines communes dans lesquelles une lutte régulière de plusieurs années a permis la régression de l’ambroisie doit nous encourager à poursuivre nos efforts.

C’est la bonne période pour détruire l’ambroisie avant la floraison et pour éviter que votre département ne se transforme en enfer pour des millions d’allergiques.

Ci-joint une courte vidéo du Dauphiné Libéré sur le fauchage de l’Ambroisie dans les cours d’eau :  https://youtu.be/vxl4W8lTFO4

Les premiers pollens d’ambroisie sont détectés dans la DRÔME, le long de la vallée du Rhône, annonçant le retour prochain des allergies. Comme chaque année, le pic de pollinisation devrait arriver vers la fin du mois d’août.

Il est maintenant essentiel de profiter des prochains jours pour détruire les derniers foyers présents sur votre commune et ainsi, limiter la production de pollens allergisants. Pour rappel, l’ambroisie se développe de préférence dans les parcelles mises à nu ou remaniées. Ces sites présentent des déséquilibres, souvent dus aux activités humaines, et la compétition de la végétation locale est insuffisante pour freiner le développement de l’ambroisie.

 En bords de route

Les bords de route constituent à la fois une zone d’introduction et de dissémination de l’ambroisie. Lors des interventions de fauchage à venir, veiller à bien régler la hauteur de coupe afin de gérer les ambroisies sans pour autant déranger la surface du sol. Une hauteur de 10 cm permet de maintenir un couvert végétal dense qui freinera les futures levées d’ambroisies et limitera les risques d’érosion tout en détruisant les inflorescences.

 Avec les conditions météo difficiles de cette fin de printemps/début d’été, les passes de sécurité ont parfois dû être retardées. Si une intervention a été réalisée en juillet, une seconde fauche n’est pas toujours utile ; seule une visite de terrain permet de juger du niveau de développement des ambroisies et la nécessité d’une coupe spécifique.

En milieu agricole

Suite aux récoltes de blé/colza, de nombreuses parcelles agricoles se retrouvent sans couverture végétale, avec un risque important d’apparition d’ambroisie. Bien gérer son interculture est essentiel pour mener une lutte efficace et durable. Durant cette période, plusieurs techniques permettent de gérer efficacement les levées d’ambroisie : broyage, déchaumage mécanique, implantation d’un couvert végétal… Ces stratégies ne sont pas toutes applicables au même moment et certaines interviendront plus tardivement.

Le choix de la technique adaptée doit donc être raisonné selon plusieurs paramètres : conditions météo, matériel disponible, coût de l’intervention… Lors des futures prises de contact avec les exploitants agricoles de votre territoire, assurez-vous qu’une gestion est envisagée en ayant conscience de ces éléments et privilégiez le contact humain, avec dialogue et diplomatie.

C’est le moment de réagir et de PASSER à L’ACTION pour éviter que tout le département de la CHARENTE ne ressemble à cela dans un futur procheè https://www.youtube.com/watch?v=MTv2RIRV3As

Bien cordialement.

Jean-Pierre Sauvadon

Président Stop Ambroisie

https://www.stopambroisie.com/

https://www.facebook.com/stopambroisie

Détection Ambroisie

L’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) est une plante invasive dont le pollen, émis de fin juillet à octobre, est très allergisant pour l’homme. Quelques grains de pollen d’ambroisie par mètre cube d’air suffisent pour que des symptômes apparaissent chez les sujets sensibles en août-septembre : rhinite, conjonctivite, trachéite, toux et parfois urticaire ou eczéma. L’ambroisie colonise divers types de terrains : sols nus, bords de routes ou de cours d’eau, zones de cultures agricoles, terrains vacants, chantiers de construction, etc.

Il est essentiel de ne pas attendre une colonisation généralisée du territoire. C’est pourquoi un arrêté préfectoral relatif à la lutte contre les ambroisies et prescrivant leur destruction obligatoire a été pris le 20 mai 2019 pour le département de la Charente (https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/charente_2019.pdf) avec en annexe le Plan de lutte contre l’ambroisie dans le département de la Charente (https://ambroisie-risque.info/wp-content/uploads/2021/05/charente_2019.pdf).


Dans le cadre de cette lutte, je vous informe qu’un nouveau signalement localisé sur votre commune a été réalisé via la plate-forme « ambroisie ». Celui-ci est consultable en pièce jointe et/ou à l’adresse suivante : http://www.signalement-ambroisie.fr/dashboard/.

En tant que garant de la salubrité publique dans votre commune, je vous adresse ce signalement pour que vous puissiez prendre contact avec le propriétaire ou l’exploitant (s’il s’agit de parcelle agricole) afin de lui demander de procéder à l’élimination de cette plante. En effet, ces actions de lutte sont de la responsabilité du propriétaire ou de l’exploitant. Il existe tout un panel d’opérations de lutte (cf. Guide de gestion de l’Ambroisie à feuilles d’armoise : http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/guide_gestion_agir_contre_l_ambroisie-2.pdf).

Afin de pouvoir suivre l’évolution de la situation sur votre commune, je vous saurai gré de m’informer du suivi du signalement via le questionnaire correspondant ci-joint afin de pouvoir inscrire cette action au bilan départemental en fin de saison.

Les actions de lutte étant d’autant plus efficaces lorsque les zones ne sont pas totalement envahies, je vous remercie de votre engagement.